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@ -23,7 +23,7 @@ Premièrement, au vu de la complexité, de la rapidité et de l’incertitude cr
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Nous sentons intuitivement que la bienveillance et la gratitude (envers nous-même, envers les autres et envers tout ce qui existe et advient), combinées à l’équilibre et à l’intégration, font partie de ce mode de vie émergent qui nous donne les moyens de trouver la stabilité intérieure et l’harmonie avec notre environnement. Cela nous encourage à oser sauter dans l’inconnu de cet espace liminaire inconfortable, cet interstice entre nos histoires, afin de développer notre agilité, lâcher prise et regagner notre liberté pour redéfinir ce qu’est vraiment la vie. Voilà le genre d’identité culturelle dont nous voulons nourrir l’intelligence artificielle, de façon à pouvoir travailler en partenariat avec elle, grandir et apprendre ensemble.
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Deuxièmement, nous avons besoin de plus d’espaces sécurisants (safe spaces) pour l’imagination. Nous avons besoin du temps, de la présence et de la confiance adéquats pour aller au-delà de ce qui existe et remettre en cause ce qui semble impossible. Nous (chercheurs en neurosciences, artistes, demandeurs d’emploi, entrepreneurs sociaux, spécialistes du corps, et autres espèces de crapauds fous) avons fait l’expérience de ReTraites [^1] à travers le monde, nous accordant des moments de plénitude et de REST (Pensée Silencieuse Aléatoire Épisodique) pour nourrir une créativité radicale. Nous avons essayé, échoué, appris, essayé et échoué encore en coordonnant des personnes très indépendantes autour des principes de ludisme, immaturité et révolte. Nous avons commencé par la question du « qui », en nous interdisant d’évoquer ce que nous faisions dans la vie.
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Deuxièmement, nous avons besoin de plus d’espaces sécurisants (safe spaces) pour l’imagination. Nous avons besoin du temps, de la présence et de la confiance adéquats pour aller au-delà de ce qui existe et remettre en cause ce qui semble impossible. Nous (chercheurs en neurosciences, artistes, demandeurs d’emploi, entrepreneurs sociaux, spécialistes du corps, et autres espèces de crapauds fous) avons fait l’expérience de ReTraites[^1] à travers le monde, nous accordant des moments de plénitude et de REST (Pensée Silencieuse Aléatoire Épisodique) pour nourrir une créativité radicale. Nous avons essayé, échoué, appris, essayé et échoué encore en coordonnant des personnes très indépendantes autour des principes de ludisme, immaturité et révolte. Nous avons commencé par la question du « qui », en nous interdisant d’évoquer ce que nous faisions dans la vie.
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Et nous avons beaucoup appris sur la manière de permettre à de petits groupes comme à de plus grands de s’auto-organiser, en créant des espaces sécurisants qui laissent leur être véritable se dessiner et ÉCOUTER avec tous ses sens. Nous sommes désormais convaincus que ce genre d’environnement crée le mélange de confiance, de connexions et de capacité à lâcher prise nécessaires pour dissoudre les ego-systèmes dans une approche écosystémique qui transformera nos vies. En chemin, nous avons eu la chance de rencontrer des âmes sœurs, telles que The Leap Manifesto (le manifeste Un bon vers l’avant), The Activist Ashram, The Dandelion Project, l’institut Esalen, The Generator et The Wellbeing Project…, cela nous a fait prendre conscience que nous avions besoin de davantage de lieux où des alliés inattendus partageant une vision commune (grandes fortunes et activistes, chefs autochtones et facilitateurs de néo-tribus, anciens et jeunes) peuvent se rencontrer pour abattre les cloisons, établir des partenariats novateurs et entreprendre des expérimentations inédites en matière d’imagination humaine.
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