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Laura-Jane Gautier | gautier | Journaliste TV et indépendante et Ouishare connector | true |
Laura-Jane est une journaliste en quête de sens. C’est cette quête qui l’a menée à rentrer dans le monde des changemakers, d’abord en les filmant puis en en devenant une elle-même. Elle a rejoint le collectif international Ouishare et travaille avec différentes associations de l’écosystème de l’entrepreneuriat social et solidaire comme Ticket for Change.
Elle a voulu devenir journaliste pour essayer d’apporter sa pierre à l’édifice et faire bouger les lignes mais très vite, elle réalise que donner la parole ne lui suffit plus et qu’elle a besoin de faire. C’est ainsi qu’elle part à la rencontre de ces hommes et ces femmes qui dédient leur vie, leur énergie et leur temps à des causes nobles.
En tant qu’intervieweuse, elle pratique la maïeutique, l’art de faire accoucher les esprits. En ce sens, elle sait que tout le monde a quelque chose d’unique à offrir à ce monde – du vendeur de caïpirinhas sur une plage à Rio, au chauffeur de taxi d’Islamabad en passant par le trader de la City.
Elle essaye de combattre les jugements trop simplistes, consciente que si un homme est défini par ses choix, il réside en chacun de nous une part noble qui ne demande qu’à s’exprimer.
Elle est persuadée qu’il y a plusieurs manières de changer les choses. En étant un hacker, un activiste, en cherchant à provoquer un sursaut par ce qui pourrait s’apparenter à une révolution, mais aussi de l’intérieur.
En étant en immersion dans un milieu et en essayant de sensibiliser aux enjeux auxquels notre monde doit faire face, pour plus d’éthique, pour plus de respect de l’homme et de la terre. Car elle est persuadée que c’est d’un sursaut des consciences que le changement viendra.
Laura-Jane s’est aussi donné pour mission de construire des ponts. Car seul on n’arrive à rien et car il y a encore trop « d’entre-soi » dans trop de milieux. Pour plus de tolérance et d’avancées, les gens doivent dialoguer, apprendre à se connaître, à s’apprivoiser.
Elle y travaille notamment avec Médiation Nomade, une association qui fait des médiations dans les quartiers sensibles et qui cherche à créer la rencontre entre centres-villes et banlieues.
Enfin ses espoirs pour ce monde se résument en deux mots : tolérance et bienveillance. Une tolérance comme nécessité pour cohabiter dans ce monde. Et la bienveillance en tant que décision consciente.