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Antoine Brachet | brachet | Les 100 Barbares | antoine_brachet.jpg | @antoinebrachet | https://www.linkedin.com/in/brachetantoine/ | true |
A longtemps eu une forme de handicap que partagent sans doute certains lecteurs, il est un bon élève.
Le corollaire ?
Il croit bien n’avoir jamais réellement pris de décision alignée avec ce qu’il est avant l’âge de 30 ans.
Exemple : 3 ans de conseil en stratégie.
Si on résume, c’est le choix de rester dans un univers certain.
Vivre dans cet univers certain est magique. Il permet de vivre dans une zone de confort absolue.
Parce que seul l’incertain est de fait source d’inconfort.
En fait il n’est PLUS un bon élève depuis 7 ans, 3 mois et 14 jours.
Il n’a pas décidé, en tout cas consciemment, de changer. Il a petit à petit essayé de laisser un peu de champs libre à ses intuitions. Par exemple en participant puis en animant un cercle de réflexion prospectif (Futurbulences)
Il s’agissait de réfléchir au monde qui vient, en collectant pleins de petites pierres que l’on appelle dans le jargon des signaux faibles, puis en les scénarisant au gré des envies des participants. Futurbulences a ainsi monté une pièce de théâtre mettant en scène le projet européen en 2025, articulé autour du dialogue entre 3 générations.
Réfléchir c’est bien. Agir avec d’autres c’est mieux.
Mais pour agir vraiment, il faut oublier plein de réflexes pré-acquis, surtout lorsque l’on est un bon élève.
Par exemple, dans le cas de notre barbare bienveillant, s’irriter il y a 3 ans d’un classement public (Choiseul) proposant 100 énarques ou polytechniciens comme reflet de la France en changement. Et décider de proposer à tous d’identifier au moins une personne susceptible de porter un changement réel et positif.
Et cela donne trois ans après une tribu de 6 000 personnes (les100barbares), qui se découvrent en ligne mais surtout se rencontrent dans le monde réel.
Le monde se transforme.
Ce qu’il expérimente, c’est la réactualisation du pari pascalien. Il fait le pari de l’optimisme. Il a trouvé sa cause : contribuer à construire un futur qui puisse laisser sa place aux humains, en stimulant l’imaginaire positif de chacun.
Aujourd’hui, il travaille notamment sur l'idée d'un ministère citoyen des Futurs, animé par un personnage fictif, Julien Letailleur. Ce projet est détaillé dans la partie du manifeste "Démocratie, éveil de la puissance d'agir"